LC: Un Syrien en Tunisie responsable de l'embrigadement des jeunes
Leila Chettaoui, députée d'Al Horra (Machrouu Tounes) est revenue sur sa visite en Syrie, dans le cadre de la commission d'investigation sur l'envoi des jeunes dans les zones de conflits.
Dans Midi Show de ce vendredi, Chettaoui a déclaré que Damas est une belle ville, précisant que la Syrie est ouverte à la Tunisie pour une reprise de coordination dans les différents secteurs.
Par ailleurs, elle a ajouté qu'Alep a été à moitié détruite, notamment la vieille ville, inscrite dans le patrimoine de l'UNESCO.
Leila Chettaoui a déclaré que lorsqu'on aborde la responsabilité du mouvement Ennahdha dans l'embrigadement des jeunes, dans les zones de tension, il faut précisé qu'il a une responsabilité dans la gestion du pays, notamment au niveau sécuritaire, puisqu'il a fait partie de la Troïka.
Elle a ajouté qu'une enquête doit être ouverte pour déterminer si Ennahdha avait en sa possession les données relatives à l'envoi de milliers de jeunes Tunisiens en Syrie et en Libye.
Leilla Chettaoui a indiqué que trois questions se posent, à savoir, qui est derrière l'embrigadement? Qui a permis leur envoi et comment? et Pourquoi ses jeunes sont partis dans les zones de conflits.
Pour Chettaoui, il existe un système en Tunisie et à l'étranger, impliqué dans l'envoi des jeunes.
D'autre part, la députée a estimé que les médias étrangers ont incité les tunisiens à partir pour le Djihad, citant ainsi la chaîne d'Al Jazeera.
Elle est a également cité les mosquées et les appels au Djihan en Syrie.
Chettaoui a fait savoir que des jeunes ont été financés par des associations douteuses qui ont payé les billets d'avion.
Elle a cité un jeune tunisien ayant voyagé depuis l'aéroport de Tunis-Carthage et a été reçu par un Syrien nommé "Abou Ahmed" en Turquie.
Ce dernier, a-t-elle ajouté, a résidé en Tunisie jusqu'à 2014 et est responsable de plusieurs opérations d'embrigadement des jeunes tunisiens.